Plongez dans les eaux turquoise de Nouvelle-Calédonie à la rencontre du mystérieux dugong, une espèce marine rare et méconnue.

Notre planète est en danger. Comment l’ignorer…Cela fait plus de 40 ans que nous savons que l’activité humaine, principalement des pays dits développés, pose d’énormes problèmes environnementaux. Nous ne pouvons plus faire semblant. Quelles que soient leurs origines, kanake, africaine, asiatique, européenne…Ces Calédoniens ont pour seul objectif de préserver leur terre et d’assurer un avenir aux générations futures. Ils s’engagent pour ce faire, à des niveaux divers, à générer ce qui manque déjà à nos vies, et tâchent de reconstruire ce qui risque de disparaitre si personne ne s’occupe de le faire.

Ce film parle d’une histoire oubliée, d’un rêve qui s’est brisé sur la violence des années 80 : l’histoire des Foulards Rouges.

L’histoire des Foulards Rouges prend sa source sur les pavés de Paris dans les années 60 en pleine période de décolonisation. À l’époque, les étudiants calédoniens commencent à accéder en nombre, aux universités de la Métropole et sont happés par la contestation étudiante qui monte.

Pour eux c’est un véritable choc.

Un petit groupe constitué de calédoniens descendants de colons et de mélanésiens se forme. Ensemble, ils se penchent sur les mécanismes structurels de la colonisation qui ont entretenu depuis des décennies des inégalités ethniques, économiques, culturelles et sociales en Nouvelle-Calédonie.

Max Chivot alors étudiants en Sciences économiques analyse la société calédonienne à la lumière de la lutte des classes.

Nidoish Naisseline, le fils d’un grand chef coutumier mélanésien se penche de son côté sur comment redonner aux mélanésien leur fierté et valoriser leur identité culturelle.

Le groupe d’étudiant théorise la Canaquitude, ils rêvent d’un monde où le mot CANAQUE ne serait plus une insulte raciste mais représenterait tous les calédoniens libérés de la pensée coloniale.

Après Mai 68, ils décident de passer à l’action et reviennent en Nouvelle-Calédonie avec la volonté de réveiller les calédoniens. En 5 ans à peine, les jeunes activistes vont changer les paradigmes de la société calédonienne.

Ce film historique mêlant archives, témoignages et regards d’historiens, raconte cette parenthèse de l’histoire calédonienne qui a représenté un espoir pour que la Nouvelle-Calédonie créé un modèle de décolonisation unique dans lequel chacun aurait sa place.

Un mouvement qui avant d’être un mouvement politique est surtout, comme l’explique Nidoish Naisseline, le mouvement d’une jeunesse portée « par une volonté de respirer, de parler et d’aimer », qui a « marqué la résurrection inattendue de l’univers kanak » au sein de la société calédonienne .

Comment et pourquoi en voulant unir les calédoniens pour faire société, leur lutte a créé la division ?
Sur quels écueils se sont brisés les rêves de cette jeune génération ?
Quel héritage ont-ils laissé à la société calédonienne ?

La Calédonie, malgré ses fractures et tensions, est un pays en mouvement, un pays qui innove. Aujourd’hui, une nouvelle génération, qui n’a pas connu les tensions des années 80 et qui a grandi après les accords de Nouméa, souhaite faire évoluer « son caillou » à sa manière. Dans les domaines de l’entreprise, de l’agriculture, du sport, du social, de l’économie solidaire ou encore de la culture, nous présentons cinq nouveaux portraits de personnes qui croient en un avenir commun pour leur pays. Cette série documentaire s’inscrit dans la vie quotidienne, inspirant l’envie d’entreprendre et de prendre son destin en main. Les films, qui ont une valeur exemplaire, racontent des parcours singuliers et exceptionnels. Nous suivons quotidiennement un personnage, partageant sa vie, ses doutes et ses attentes. En nous parlant de son parcours, il nous offre les clés de sa réussite. Les films montrent ces personnages sur le terrain, en action, et la somme de ces interventions compose une photographie authentique du pays. Au-delà du suivi d’un personnage, nous élargissons notre regard à son secteur d’activité, rencontrant ceux qui évoluent dans son domaine. Deux des cinq épisodes ont été tournés après les émeutes de mai 2024.

Un jeune garçon de Nouvelle Calédonie va devenir un homme en voyageant en Nouvelle Calédonie et en rétablissant les équilibres que sa première bêtise avait rompus.

Pauline et Clément font le tour du monde en Boat stop, au départ de Nouméa, après avoir essuyer des rencontres étranges avec les capitaines locaux, un homme les accoste pour leur proposer de les emmener aux Fiji.
Après un début de voyage de rève, la situation va changer entre les 3 personnages.

Ils ont tout construit en Nouvelle-Calédonie. Ils y ont leurs racines, leurs familles, leurs amis, un travail, une maison. Pourtant ils ont décidé de se lancer dans une nouvelle aventure pour « sortir de leur zone de confort et se sentir vivant ». Un départ à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux : en Nouvelle-Zélande.

Missionnaire français, Paul s’occupe de la pastorale d’un camp de réfugiés Papous. Il apprend qu’Arnold a disparu. Selon sa fille, le vieil homme est allé chercher le John Frum Airport de l’autre côté du fleuve, où les rebelles Papous luttent contre cette maudite mine d’or qui saigne leur terre nourricière. Paul doit retrouver Arnold.

Nous avons voulu faire ce film comme un hommage au travers de quelques portraits de femmes qui ont entrepris, par choix ou par obligation, un grand virage dans leur vie après 50 ans.
Des femmes inspirantes, qui parlent de cette capacité que nous avons de nous réinventer, de la maturité gagnée et des rides si jolies au coin des yeux.

Un prénom inscrit dans la mémoire des Calédoniens. Monique chez les Européens. Monik chez les gens des îles. Un seul et même navire, qui a disparu en1953 avec 126 personnes à son bord. Une seule et même douleur. Le plus grand désastre maritime du pays est un mystère, rendant impossible le deuil des familles.